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cash investigation. france 2
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20h50 : Adam recherche Eve

 

C’est une incroyable expérience : celle d’un homme et d’une femme à la recherche de l’amour, se rencontrant dans le plus simple appareil, sur une île paradisiaque et totalement déserte. Sans vêtement ni maquillage, au coeur de ce jardin d’Eden, nos célibataires intrépides n’auront plus rien à cacher et ne pourront plus prétendre être quelqu’un d’autre... Juste la vérité nue.

De mauvaises expériences amoureuses ou de simples complexes les ont souvent empêchés d’aller au bout de leur recherche de l’amour sincère. Et c’est en abandonnant tout, jusqu’à leurs vêtements, qu’ils vont aller au bout de leur quête.

 

Divertissement présenté par Caroline Ithurbide (France, 2015, 52mn). Produit par Ah! production. 

 

21h50 : Projet Fashion (1/6)

9 candidats, tous jeunes créateurs de mode, vont être en compétition durant plusieurs semaines. Chaque semaine, leur mentor, Donald Potard, leur soumettra des défis complexes et originaux : créer des vêtements bien sûr, mais dans des situations et avec des matériaux bien souvent inattendus ! Au fil des semaines, les candidats présenteront le fruit de leur travail lors de défilés. Ils seront jugés sur leur créativité, leur originalité et leur talent, par un jury de professionnels composé de la styliste Catherine Baba, la journaliste Alexandra Senes et le couturier Roland Mouret. Chaque semaine, un candidat quittera le programme. Les finalistes auront six semaines pour préparer une collection qu’ils présenteront lors de la Fashion Week. Un seul créateur remportera cette première édition de Projet fashion

 

Divertissement présenté par Hapsatou Sy (France, 2015, 2h). Avec la participation de Donald Potard, Catherine Baba, Alexandra Senes et Roland Mouret. Produit par FreemantleMedia. 

 

 

adam recherche eve. d8
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projet fashion. d8
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l'héritière. france 3
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Flickr - l'héritière. march 3rd 2015. 20h50 (19:50 gmt).png
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Afin d'empêcher la fusion de l'entreprise de fusils de son mari, Philippe Keller, tué accidentellement au cours d'une partie de chasse, Ana Keller, belle femme d'une quarantaine d'années, prend la tête de ce fleuron des "faiseurs de fusils" stéphanois. Cette société était sur le point de fusionner avec celle de David Landri. 

 

Amateur de chasse, Philippe Keller est à la tête d’une grande entreprise stéphanoise, fleuron des « faiseurs de fusils ». Au cours d'une battue au sanglier, ce riche patron fait une crise cardiaque et succombe peu après. Ana, sa femme, va devoir, sans lui et seule contre tous, gérer ses affaires. Son univers explose, tout comme sa cellule familiale : son fils Sacha, 16 ans, ne se remet pas de la mort de son père et se sent délaissé ; sa fille Chloé, 22 ans, tente de vivre sa vie ailleurs, rejetant en bloc l’héritage familial. 

 

La société Keller, au bord de la faillite, était sur le point de fusionner avec celle de David Landri, un séduisant patron aux dents longues. Pour défendre la mémoire de son mari, Ana va s’armer de courage et se battre dans un monde d’hommes qui n’a pas l'intention de lui faire de cadeaux. Jusqu'où leur tiendra-t-elle tête ? Doit-elle signer ce contrat de fusion ? Et si l’argent ne faisait pas le bonheur ? 

 

A la suite de tous ces bouleversements, l'univers d'Ana explose. Au risque de tout perdre, son obsession à vouloir tout contrôler l'isole de ses proches et de ses enfants : Sacha, 16 ans, et Chloé, 22 ans.
Cette dernière lui tourne le dos au moment où Ana a le plus besoin d'elle. Dans un monde d'hommes qui ne lui fera aucun cadeau, Ana va devoir se battre...

 

Réalisé par Alain Tasma (France, 2014, 1h40mn). Scénario Murielle Magellan, Jean Chavot. Dialogues Murielle Magellan, Jean Chavot. D'après une idée Alain Tasma. Musique Nicolas Errera. Photo Lubomir Bakchev. Costume Céline Guignard. 1er assistant réalis Jérôme Zajdermann. Avec Anne Marivin (Ana Keller), Patrick Mille (David Landri), Alice Isaaz (Chloé), Zacharie Chasseriaud (Sacha), Patric Descamps (Léon), Christopher Buchholz (Karl), Laurent Saint-Gérard (Bardin), François Civil (Guillaume), Thierry Hancisse, de la Comédie Française (Xavier Tesson), Laurent Malet. Produit par EuropaCorp Television, avec la participation de France Télévisions et du Centre National du Cinéma et de l'Image animée.
 

 

La crise s’enlise, la déflation guette, le chômage continue de progresser et pourtant les entreprises rémunèrent toujours plus leurs actionnaires. Quel est le poids des dividendes sur l’économie ? C’est le sujet de l’enquête menée par Edouard Perrin, journaliste pour Cash Investigation. Entretien.

 

 

Quel est le point de départ de l’enquête ?

Nous nous sommes attachés à examiner ce qui se passait lorsque les actionnaires devenaient trop gourmands, quand les priorités dans les entreprises privilégiaient le versement aux actionnaires plutôt que l’investissement ou l’emploi. Il ne s’agit pas de dire que verser des dividendes, c’est mal. Il faut des actionnaires, c’est évident, car une énorme partie de notre économie repose sur ce système.

 

 

C’est donc la question de la « financiarisation » de l’économie ?

Un constat : nous vivons dans une économie financiarisée depuis plusieurs années. On peut noter comme conséquences le changement des priorités au sein des entreprises. Des entreprises rémunèrent davantage leurs actionnaires qu’auparavant. Il y a une dizaine d’années, les entreprises versaient autour de 30 % de leurs bénéfices en dividendes, aujourd’hui, il n’est pas rare que cette part grimpe jusqu’à la moitié, voire plus de la moitié. Si des sociétés ne reversent pas d’argent à leurs actionnaires, leurs cours de bourse risquent alors de plonger puisque d’autres entreprises le feront de toute façon. Elles sont donc obligées de suivre la tendance – c’est du moins ce que répondent les entreprises. C’est autant d’argent qui n’est pas réinvesti. C’est aussi un problème pour l’emploi, parce que l’investissement de demain, c’est l’emploi d’après-demain.

 

 

Parmi les actionnaires qui reçoivent des dividendes, il en est un d’un genre particulier, l’État…

L’État fait strictement la même chose que d’autres entreprises. Un des exemples les plus célèbres concerne GDF-Suez. Cette entreprise a versé beaucoup d’argent à ses actionnaires, notamment une année au cours de laquelle elle a versé plus d’argent qu’elle n’a fait de bénéfices. L’entreprise a donc perdu de l’argent pour rémunérer ses actionnaires. L’État, en tant que principal actionnaire, n’a rien trouvé à y redire.

 

 

Justement, peut-on dire que ces fonds ont un pouvoir politique ?

Les choix sont faits par les entreprises, à certains moments, ils se trouvent questionnés par la puissance publique, qu’elle puisse y changer quelque chose ou non, et dans quelle mesure, c’est ce qu’on découvre dans le film. Mais l’entreprise décide seule de sa stratégie.

 

 

L’une des techniques de rachat d’entreprises par les fonds est le Leverage Buy-Out (LBO). L’abordez-vous dans votre enquête ?

Le LBO est un des outils qui a été très largement privilégié jusqu’à la crise financière. Les conditions sont devenues plus difficiles après, même si on constate récemment un regain d’intérêt pour ce type d’opérations. L’une des entreprises que nous suivons a été victime de ce type d’opération. À partir du moment où une entreprise a été rachetée via un LBO, les priorités changent (du fait du niveau d’endettement, NDLR). En particulier, quand les personnes ayant décidé de faire un LBO veulent récupérer leur mise et que cela se passe mal. Il s’agit pour eux de siphonner la trésorerie de l’entreprise pour se rembourser. En conséquence, l’entreprise est privée des moyens d’investir, avec un risque de faillite important.

 

 

Les enquêtes de Cash Investigation ont donné lieu à un certain nombre de révélations. Qu’en est-il de celle-ci ?

Je ne peux pas tout vous dire (rires). Simplement, on parle souvent, en économie d’acteurs qu’on désigne par des noms qu’on ne comprend pas très bien et qui en font des choses très abstraites, je veux parler des fonds d’investissements. Au cours de cette enquête, nous avons essayé de découvrir qui étaient ces acteurs. Il y un fonds certes, mais il y a des personnes derrière. Qui sont les investisseurs ? Notre enquête révèle que ce sont bien souvent des gens comme vous et moi.

 

 

Lieux visités : France et étranger

 

Durée de l’enquête : 1 an (depuis janvier 2014)

 

Nombre de journalistes ayant travaillé à l’enquête : 3

 

Magazine présenté par Élise Lucet (France, 2015, 2h). Rédacteur en chef Benoît Bringer. Produit par Premières Lignes.

 

gêne manifeste… 

émissions scandaleuses, femmes courageuses…

 

Des programmes sur le fil du rasoir. Certains jours, on sent qu’on est juste sur la ligne. Et qu’à tout moment ça peut bien ou mal se passer… C’est exactement ce que nous réserve la sélection du jour…

 

Pour commencer, une émission “scandaleuse”. Élise Lucet part en guerre. Et elle n’est pas souvent la bienvenue auprès de ceux qu’elle traque. Chacune de ses émissions (hors JT) font l’objet de polémiques, réactions en chaîne… Car faut quand même dire qu’elle sait très bien où elle doit gratter. Et elle ne se gêne pas pour le faire… À tel point que son émission, initialement mensuelle, n’en est qu’à son 2ème numéro depuis la rentrée de septembre 2014… Car forcément, on la voit venir, la Élise…

 

Ensuite, une fiction “scandaleuse”. Rendez-vous compte, au décès de son mari, une femme décide de reprendre la manufacture d’armes de son défunt. Une femme. Qui n’y connait rien. Imaginez les tensions, les révoltes… côté famille, côté employés, côté concurrence… Un vrai scandale.

 

Et enfin, deux programmes “scandaleux”. De la télé-réalité. Rendez vous compte. Et en plus, en plus, le premier programme, en “prime-time”, met en scène des candidats partis chercher l’amour sur une île déserte. Et sur cette île, le mot d’ordre est simple. Pas de vêtement. Rien. Nada. Heureusement (pour eux ?), la chaîne a annoncé qu’elle allait flouter les parties intimes. Alors, du coup, beaucoup s’attendent à un programme scandaleusement tiède… Le second programme met en scène des candidats cherchant à se faire un nom dans la mode. L’adaptation française d’une émission existante, déjà diffusée sur Maison+, la chaîne du même groupe qui va cesser d’émettre le 27 mars. L’occasion de la saluer. Et de se demander pourquoi un groupe tel que Canal décide unilatéralement de stopper certaines de ces chaines. Maison+ fin mars donc, puis Cuisine+ et Jimmy fin juin. Un scandale…

 

Aujourd’hui encore, n’ayez donc pas peur. Allumez la télé. Un parfum de scandale risque de flotter autour de vous. Espérons qu’il ne soit pas trop tenace quand même…

 

À mercredi !

 

Philippe Vigneul, directeur de publication

La Sélection

du jour

selection tele du mardi 3 mars 2015
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