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Michael Holt est un neurochirurgien talentueux mais égocentrique exerçant dans une clinique de luxe à New York. Il reçoit la visite du fantôme de son ex-femme, le Dr Anna Paul, décédée dans un accident de voiture, qui avait choisi de pratiquer la médecine de famille en dirigeant un centre de santé communautaire dans un quartier modeste. La sœur de Michael, Christina, qui croit au surnaturel, se réjouit de cette nouvelle car elle pense que Michael était une meilleure personne quand il était avec Anna.
Épisode 5 : Dilemne.
Michael tente de convaincre Evan Morris, un neuropsychiatre de renom qui a réussi à diagnostiquer un patient uniquement grâce à son langage corporel, de rejoindre sa clinique. Pendant ce temps au dispensaire, Kate prend des risques pour sauver la vie d'un jeune patient mais cela met Michael dans une situation délicate. Il doit décider si cela vaut la peine de risquer sa carrière pour la vie de ce patient.
Épisode 6 : La mémoire des champions.
Michael est surpris de voir une ancienne star de football, qu'il a opérée avec succès des années auparavant, venir se faire soigner au dispensaire. Sans domicile fixe, l'homme vit dans la rue. À la clinique, Michael doit examiner un patient souffrant de stress post-traumatique...
Créé par Susannah Grant (États-Unis, 2011/2012, 2 x 44 mn). Photographie : Tak Fujimoto. Direction artistique : Ted LeFevre
Avec Patrick WILSON (Dr Michael Holt), Jennifer EHLE (Anna Paul), Rachelle LEFEVRE (Dr Kate Sykora), Pablo SCHREIBER (Anton Little Creek) et Margo MARTINDALE (Rita Perkins-Hall). Produit par CBS Television Studios et Timberman-Beverly Productions.
Le récit se déroule au lendemain d'une nuit d'émeutes opposant la jeunesse et la police dans la cité des Muguets à Chanteloup-les-Vignes (78).
Ces émeutes étaient consécutives à la bavure d’un inspecteur du commissariat qui avait sérieusement blessé Abdel Aziz Shokair, un jeune résident de la cité, lors d'une garde à vue. On suit les péripéties de trois jeunes amis d'Abdel Ichaha. Vinz, juif impertinent au tempérament violent, a soif de vengeance au nom d'Abdel. Hubert, d'origine béninoise, dealer de haschisch, ne pense qu'à quitter la cité pour une vie meilleure et se refuse à provoquer la police. Saïd tient un rôle de médiateur entre Vinz et Hubert à propos des désirs de vengeance du premier par rapport à la police.
La nouvelle se répand dans la cité qu'un policier a perdu son revolver durant la nuit des affrontements... L'essentiel du récit s'étend sur une seule journée : la journée la plus importante de la vie des trois jeunes.
Réalisé par Mathieu Kassovitz (France, 1995, 1h35mn). Noir & Blanc (tourné en couleur puis transféré en noir et blanc). Scénario : Mathieu Kassovitz et Saïd Taghmaoui. Directeur de la photographie : Pierre Aïm. Avec : Vincent Cassel (Vinz), Hubert Koundé (Hubert), Saïd Taghmaoui (Saïd), Abdel Ahmed Ghili (Abdel), Solo (Santo). Montage : Mathieu Kassovitz et Scott Stevenson. Produit par Lazennec Productions, La Sept Cinéma, StudioCanal et Kasso Inc. Productions.
1914. L'avenir du jeune Louis Midavaine semble tout tracé.
Après avoir fait les Beaux-arts et rêvé de devenir artiste, il a repris avec son frère la petite boutique de marchand de couleurs familiale, et rien ne semble s'opposer à l'amour qu'il porte à sa jeune cousine Marie-Louise. En quelques mois, la Grande Guerre va tout remettre en cause. Louis est grièvement blessé aux jambes et au bassin, et c'est depuis un hôpital allemand qu'il écrit à Marie-Louise en la suppliant de l'oublier. Mais c'est aussi en Allemagne, et grâce à un soldat qui apprécie ses dessins, qu'il va s'initier au travail de la laque. A son retour en France, malgré son état, il décide de créer un atelier de laque en engageant des artisans comme lui, grands blessés. Ensemble, en donnant naissance à l'un des plus prestigieux ateliers des Années folles, ils vont tenter de réapprendre à vivre et d'oublier les horreurs de la guerre...
Réalisé par Olivier Schatzky (France, 2011, 1h27mn). Écrit par Nadine Lermite et France Saint-Léger. Musique : Alexandre Delilez. Avec Loïc Corbery (Louis Midavaine) ; Gaëlle Bona (Marie-Louise) ; Bernard Blancan (Ferdinand) ; Adrien Jolivet (Joseph Midavaine) ; Hervé Laudière (Victor) Manuel Le Lièvre (Lucien) ; Anne Benoît (Céline Midavaine) ; Anne Alvaro (la duchesse) ; Laurent Terzieff (le curé) ; Yann Collette (le comte). Produit par MFP / France Télévisions.
un détonateur pour exister…
ou comment un choc de vie vous fait devenir quelqu’un.
Faire sa vie. Se construire. Ça passe parfois par des sentiments. Ou alors par un diplôme. Ou encore en exprimant (fortement) sa révolte de la société. Quoiqu’il en soit, la sélection du jour vous fera découvrir selon plusieurs angles comment construire sa vie avec ou sans clichés. Mais toujours avec une petite fêlure qui joue (bien) son rôle de détonateur.
On commence par du classique. Un étudiant des beaux arts a été grièvement blessé lors de la première guerre mondiale. Du coup, son cerveau se met en marche. Et il décide de créer avec des vétérans mutilés un atelier de laque… Vraiment émouvante, cette fiction pourrait vous conforter dans le fait qu’on n’a rien sans rien. Un très joli moment.
Ensuite, attention les yeux. La jeunesse. De banlieue. Mais pas de la jolie banlieue. Un monument du cinéma français, qui a 20 ans mais qui semble sortir en salles cette semaine. Des acteurs épatants. Une mise en scène et une photo à couper le souffle. Un choc plus qu’un film. Ou comment des banlieusards un peu paumés cherchent à exister par tous les moyens. Sujet brûlant, rendu réellement troublant. Ça ferait du bien à beaucoup d’entre nous de revoir les pérégrinations de ces trois banlieusards. On comprendrait (beaucoup) mieux pas mal de choses d’aujourd’hui.
Et enfin, un neurochirurgien super égocentrique et super cartésien voit et discute avec son ex-femme décédée, ce qui est à l’opposé de ses propres convictions. L’ex-femme en question étant médecin de famille dans un centre de santé communautaire, les convictions de notre héros se retrouvent chamboulées…
Donc oui. Aujourd’hui encore je vais vous redire la même chose. N’ayez pas peur. Allumez la télé. Les convictions qui vous font être ce que vous êtes pourraient subir quelques secousses… En tous cas, vous devriez désormais réfléchir plusieurs fois avant de juger les gens…
À mardi !
Philippe Vigneul, directeur de publication
La Sélection
du jour
