week-end 23-24-25 janvier, selection programmes television

Jacques Chancel a laissé son empreinte dans l'histoire de la télévision "en offrant au public ce qu'il pourrait aimer".

Le Grand Échiquier, c'était des rencontres inoubliables, mais aussi imprévisibles entre musiciens, écrivains, philosophes, divas et maestros, où la magie opérait grâce à Jacques Chancel.
Un "passeur de culture" qui réussit l'exploit d'offrir pendant trois heures en direct, à une heure de grande écoute, "la culture par la grande porte" au grand public dans un cadre à la fois intimiste et grandiose.
Ce temps que les moins de 30 ans ne peuvent pas connaître, France 2 et Frédéric Taddeï vont le recréer lors d'une soirée unique, non pas simplement dédiée au Grand Échiquier, mais réalisée dans les conditions du Grand Échiquier, grâce à la présence exceptionnelle de l'orchestre philarmonique de Radio France, mais aussi de nombreux artistes de renom.
Le Grand Échiquier version 2015 fera la part belle à la variété et à la culture, aux souvenirs et aux découvertes, pour prolonger l'oeuvre d'un homme qui déclarait n'avoir "fait Le Grand Échiquier que pour donner au plus grand nombre l'amour de la musique".

Un excellent programme hélas pas en direct et hélas pas en prime time. À voir.

Divertissement réalisé par Nicolas Ferraro (France, 2015, 2h). Rédacteurs en chef : Alexis Trégarot et Justine Planchon. Présenté par Frédéric Taddeï. Avec entre autres : Barbara Hendricks, Alain Souchon, Laurent Voulzy, Nicolas Bedos, Julien Clerc, Ruggero Raimondi...Produit par Troisième Œil.

week-end hétéroclite

Pas vraiment de lien ni de liant ce week-end. Un hommage vibrant, un voyage lointain, une jolie

“sentimentalerie”, un drame criminel. Voilà. Toussa. Allez. Allumez la télé.

Enfin le week-end. Bientôt les vacances pour certains. Enfin beaucoup d’entre nous en rêvent, pas vrai ? Mais patience…

On commence la sélection par un vibrant hommage à un grand monsieur de la télé disparu récemment et qui a présenté une émission désormais culte durant 16 ans jusqu’en 1989…

Ensuite, OUI, ON VOYAGE. Direction le Sultanat d’Oman. L’histoire du pays, le quotidien de ceux qui y vivent, vous saurez tout. Avec des sublimes images en plus.

Puis, on sera déjà dimanche. Deux films retenus. Un excellent premier film, carton (surprise) en salles, rempli de finesse. Une histoire de mariage pas si blanc que ça. Et un changement de cap pour un des réalisateurs les plus prolifiques qui soit. Bye la comédie, bonjour le drame (criminel en plus). Et là, coup de maître. Un must-see-film.

Bon week-end !

Philippe

Premier film réussi. Beaucoup de finesse dans cette comédie. Michel Blanc surprenant, chapeau Isabelle Mergault !

Aymé Pigrenet vient de perdre sa femme. Il n'est pas submergé par le chagrin, mais anéanti par le travail qu'il va devoir désormais effectuer tout seul à la ferme. Très vite, Aymé s'aperçoit qu'il ne peut pas s'en sortir. Il doit impérativement trouver une autre femme. Mais dans ce village, la chose n'est pas facile. Aymé décide alors de faire appel à une agence matrimoniale. Contrairement aux autres "clients", il ne recherche pas l'âme soeur mais seulement une femme solide, bien plantée sur ses deux jambes, susceptible de le seconder à la ferme. Comprenant qu'il ne recherche pas l'affectif mais l'utile, la directrice de l'agence propose à Aymé de se rendre en Roumanie où là, les filles sont prêtes à tout pour quitter la misère dans laquelle elles vivent. Et c'est effectivement en Roumanie, qu'Aymé va rencontrer Elena...

Réalisé par Isabelle Mergault (France, 2005, 1h40mn). Scénario de Isabelle Mergault. Musique de Bob Lenox et Alain Wisniak. Avec : Michel Blanc (Aymé), Medeea Marinescu (Elena), Wladimir Yordanoff (Roland), Benoît Turjman (Antoine), Eva Darlan (madame Marais), Elisabeth Commelin (Françoise), Valérie Bonneton (maître Labaume) et Arthur Jugnot (Pierre). Produit par Gaumont, Film par Film et France 2 Cinéma.

Vu sur Terre est une invitation au voyage pour rappeler que s'il n'y a plus de territoires à conquérir, il y a toujours des lieux à découvrir, des hommes à rencontrer et des vies à partager. C'est au travers de leur histoire, de leur quotidien et de leur mémoire que l'on plonge dans l'intensité de ces lieux.

Le Sultanat d'Oman. Cet épisode part à la découverte du Sultanat d'Oman, à l'extrême sud de la péninsule ara- bique. C'est l'Orient des '1001 nuits', les Romains l'appelaient ' l'Arabie heureuse '. C'est aussi le territoire des bédouins, jadis nomades. ' Bedu ', en arabe, signifie 'habitant du désert'. A l'extrême sud du pays, le Dhofar abrite un précieux trésor, l'encens. Mohsin est docteur en biologie, il consacre la majeure partie de son temps à la pro- tection de l'arbre à encens. Il y a 2 000 ans, les habitants ont fait fortune et ont rayonné de par le monde grâce à son commerce. Saïd est un bédouin des montagnes. Il vit dans le Hajar. C'est la chaîne montagneuse qui longe le golfe d'Oman. Saïd, c'est l'homme d'autres arbres. Comme ceux qui l'ont précédé, il maintient des liens essen- tiels avec la nature. Il vit seul, au rythme de ses palmiers. Ahmed et son fils vivent à Balat Sayt, dans le Djebel Al Akhdar, littéralement " la montagne verte ". S'il y a du vert, c'est qu'il y a de l'eau. Elle est acheminée grâce aux falaj, un système d'irrigation vieux de 5 000 ans. Autrefois, des hommes ont détourné l'eau des sources pour irriguer leurs cultures. Ils ont réussi à s'adapter là où rien n'aurait dû vivre. Ahmed est maître de l'eau, le gardien du savoir et de la mémoire.

Documentaire réalisé par Maud de Bohan (France, 2012, 52 minutes). Écrit par Maud de Bohan et Dominique Pipat. Produit par Patly Productions avec la participation de France Télévisions et du CNC.

Au cœur de la haute société londonienne, un thriller grinçant au scénario habilement ficelé. Un bijou noir signé Woody allen.

Jeune joueur de tennis professionnel, Chris Wilton exerce comme coach dans un club de Londres. Très vite, il se rapproche d’un de ses élèves, Tom Hewett, appartenant à la haute société britannique, et séduit la sœur de celui-ci. Discret mais dévoré d’ambition, le jeune loup fait alors son entrée dans cette riche famille, dont le père lui offre, en plus de sa fille, emploi, voiture et appartement. Mais la stratégie de Chris est ébranlée par une nouvelle venue, Nola Rice, la fiancée de Tom Hewett, dont la sensualité vénéneuse lui fait bientôt perdre tout contrôle.

POINT SENSIBLE

Construit comme un grand match de tennis au suspense hyper tendu, Match point, l’un des Woody Allen les plus jubilatoires de la décennie, est une variation sur le thème du “jeu”. Car Chris élabore sa stratégie pour évoluer socialement comme il jouerait une partie à hauts risques, avec une infinie précision. Mais c’est sans compter sur la part de hasard du filet : la balle ne tombe pas toujours du bon côté, et un grain de sable peut enrayer les machines les mieux huilées. Sublime dans le rôle de Nola Rice, Scarlett Johansson irradie, sa sensualité troublante poussant Chris (Jonathan Rhys Meyers) à se damner. Premier de la série des films européens de Woody Allen, Match point marque un tournant dans l’œuvre du réalisateur, qui abandonne le New York familier de ses angoisses pour des intrigues “étrangères” qui le détournent de son ego. Métamorphose réussie, jusque dans le choix de l’égérie féminine, au rôle cette fois très érotisé. Dans une mise en scène au cordeau, sobre et presque sans travail de lumière, Woody Allen laisse le champ aux acteurs et à leur lente descente aux enfers. Trop calme pour être honnête, Jonathan Rhys Meyers trouve ici un de ses meilleurs rôles, toujours sur la corde raide entre masque social et passion ravageuse.

Film de Woody Allen (États-Unis/Royaume-Uni, 2005, 2h04mn, VF/VOStF) – Scénario : Woody Allen – Avec : Jonathan Rhys Meyers (Chris Wilton), Scarlett Johansson (nola Rice), Brian Cox (Alec hewett), Matthew Goode (tom hewett) – Image : Remi Adefarasin – Montage : Alisa Lepselter Production : BBC Films, thema Production, Jada Productions, Kudu Films

abonnement newsletter