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De Hambourg à Istanbul, un road movie jouissif du (grand) réalisateur germano-turc Fatih Akin, avec le formidable Moritz Bleibtreu.

 

Professeur stagiaire à Hambourg, Daniel Bannier est sympathique mais un peu coincé. Durant les vacances, il achète à Julie, jolie vendeuse de bijoux, une bague en forme de soleil. Celle-ci lui promet qu’en la portant il rencontrera la femme de sa vie. Elle l’invite à une fête le soir-même, où il tombe follement amoureux de Melek, une jeune Turque en partance pour son pays natal. Daniel décide de la suivre dans une vieille voiture et prend Julie en stop. Commence alors à travers l’Europe un périple riche en imprévus. Les deux voyageurs se chamaillent souvent car Julie est amoureuse de Daniel qui ne veut rien savoir...

 

PLEIN SOLEIL

 

Fatih Akin (Head-on) signe une comédie enlevée et tendre qui se joue des frontières et des nationalités. On y parle allemand, turc, anglais, bulgare et roumain ! Né dans une famille turque à Hambourg, le réalisateur fait une apparition dans son film, sorte de clin d’œil à la Hitchcock, en interprétant un douanier. Du début à la fin, le soleil est omniprésent, de la bague qu’acquiert Daniel à l’éclipse d’août 1999 en passant par les sublimes paysages d’Europe orientale sur lesquels il darde ses rayons.

 

Récompense : Meilleur acteur (Moritz Bleibtreu), Prix du cinéma allemand 2001

 

(Im Juli) Film de Fatih Akin (Allemagne, 2000, 1h36mn, VOSTF) Scénario : Fatih Akin – Avec : Moritz Bleibtreu (Daniel Bannier), Christiane Paul (Julie), Mehmet Kurtulus (Isa), Idil Üner (Melek) Image : Pierre Aïm – Montage : Andrew Bird – Musique : Ulrich Kodjo Wendt –   Production : Wüste Filmproduktion, Argos Filmcilik Turizm 

 

 

Préparez vous à vivre un mercredi exotique. Adieu béret, bye bye saucisson, au pilon la baguette. On s’ouvre à d’autres cultures. Stop aux clichés locaux, bonjour aux aventures hors de nos frontières. Oui, mais pas qu’avec des documentaires. Pas mal de fictions. Et des bonnes. Des qui font comprendre le melting pot de la vraie vie. Se limiter à sa région voire à son pays ne suffit plus. Ouvrons nous. Les succès de la vie se déroulent parfois loin de nos racines. Et c’est tant mieux. Les programmes du jour en sont une belle démonstration.

 

Alors donc, aujourd’hui, on part vivre un road movie jouissif. Entre l’Allemagne et la Turquie. Une histoire qui se joue des frontières et des nationalités. On y parle allemand, turc, anglais, bulgare et roumain (!) Inédit en salles, mis en scène par le grand Fatih Akin. Pas mal pour un début, déjà. 

 

Ensuite, direction Londres. Oui, mais avec une histoire de frères grecs qui tentent leur success story culturelle chez les rosbifs. Choc de cultures. Impensable défi. Succulent. 

 

Enfin, plus proche de nous, la communauté asiatique de France, présente depuis plus d’un siècle, cherche désormais à peser dans les débats… Histoire d’une diaspora qui réussit son implantation…

 

Devant nos écran, on va donc rire, pleurer, découvrir, s’enthousiasmer, râler… mais comprendre qu’on avance grâce à un tout. Prendre le bon chez ceux qui nous entourent facilitera les succès. Un joli message finalement !

 

À demain !

 

Philippe Vigneul, directeur de publication

un mercredi cosmopolite

Accrochez vos ceintures. Aujourd’hui, un road movie germano turc, un “feel good movie” britannico-helvétique… et l’histoire de l’Asie en France… Bin oui. Cosmopolite je vous dis…

julie en juillet. arte
julie en juillet. arte
julie en juillet. arte
julie en juillet. arte
julie en juillet. arte

Près d'un million d'Asiatiques vivent en France, formant une diaspora hétérogène. Laurence Jourdan revient sur leur histoire, qui traverse deux guerres mondiales, le temps de la colonisation de l'Indochine puis celui de son indépendance et de l'évolution des républiques populaires d'Asie. Une fresque intéressante, nourrie d'images d'archives et de témoignages poignants.

 

Vietnamiens, Cambodgiens, Laotiens mais aussi Chinois constituent les plus grandes diasporas de la communauté asiatique de France. Au début du XXe siècle, la France est une destination privilégiée pour les commerçants, mais aussi pour les intellectuels et les artistes venus étudier la culture occidentale. La Première Guerre mondiale, puis la Seconde Guerre mondiale marquent toutefois les premières grandes vagues d’arrivées de la majorité des ex-Indochinois et de Chinois, réquisitionnés pour contribuer à l’effort de guerre français. Dans l’entre-deux guerres, Paris, capitale mondiale d’Art et de Culture, attire également toute une génération d’artistes. Les plus grands noms de l’art japonais comme Foujita et Kuroda côtoient alors Modigliani, Picasso ou Cocteau tandis que la France de la Révolution et des Lumières inspire une partie de la jeunesse étudiante chinoise et indochinoise dont un certain Zhou Enlai, futur Premier ministre de la République populaire de Chine, ou encore Hô Chi Minh, qui sera président du Vietnam.

 

En 1975, la prise de Saïgon par l'armée populaire vietnamienne est le point de départ de l'instauration des démocraties populaires au Vietnam, au Cambodge et au Laos. Dans la foulée, des dizaines de milliers d'hommes et de femmes fuient leurs pays. Des réfugiés politiques sont accueillis en France. Les exilés forment une vague d'immigration importante, renforcée avec une seconde vague d'immigrants issus de la politique d'ouverture et de libéralisation économique mise en place dans les années 1990 par les gouvernements d'Asie. A présent, leurs descendants, formant la nouvelle génération, revendiquent leur appartenance à la société française.

 

Documentaire réalisé par Laurence Jourdan (France, 2013, 2 x 50 minutes). Rediffusé vendredi 13 février 2015 à partir de 11h30.

 

asiatiques en france. planete+
asiatiques en france. planete+
asiatiques en france. planete+
asiatiques en france. planete+
asiatiques en france. planete+
papadopoulos & sons. arte
papadopoulos & sons. arte
papadopoulos & sons. arte
papadopoulos & sons. arte
papadopoulos & sons. arte

Frappée par la crise financière, la famille Papadopoulos tente de refaire surface en retapant un fish & chips. Un feel good movie venu d’outre-Manche, avec une galerie de personnages hauts en couleur.

 

Harry Papadopoulos, homme d’affaires anglais d’origine grecque, mène une vie de millionnaire. Mais alors qu’il est sur le point de signer un juteux contrat, la crise financière éclate. Du jour au lendemain, Harry perd tout. Il ne lui reste plus qu’une petite gargote de fish & chips située dans un coin miteux de Londres. Pour ne rien arranger, le restaurant appartient pour moitié à son fantasque frère Spiros. Ensemble, pour le meilleur et pour le pire, ils décident de retaper le restaurant en ruine et d’en faire un business florissant...

 

COMÉDIE ENLEVÉE

 

Stephen Dillane, stoïque Stannis de Game of thrones, prend visiblement plaisir à donner la réplique à son fils Frank, découvert dans le rôle du jeune Voldemort dans Harry Potter et le prince de sang mêlé. L’acteur franco-grec Georges Corraface, compagnon de route de Peter Brook, complète le casting enlevé de cette comédie good mood à la sauce aigre-douce.

 

Récompense :Prix du public, Festival international du film de Thessalonique 2012

 

Film de Marcus Markou (Royaume-Uni, 2012, 1h44mn, VOSTF) – Scénario : Marcus Markou

Avec : Stephen Dillane (Harry Papadopoulos), Cosima Shaw (Sophie), Georges Corraface (Spiros), Thomas Underhill (Theo), Frank Dillane (James), Georgia Groome (Katie) – Image : James Friend Montage : Sebastian Morrison – Musique : Stephen Warbeck – Production : Double M Films 

 

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