Coup de cœur : ILS SONT SAPEURS POMPIERS DE PARIS. Document inédit (Partie 1 : SAUVER. à 23h, partie 2 : PÉRIR. à 23h55, 2014).
Sauver ou périr
Lorsque nous les croisons dans la rue, « en civil », nous ne soupçonnons pas leur degré de connaissance, leur sens des responsabilités et jusqu’où ils sont capables d’aller dans la pratique de leur métier. Cette série rend hommage à ces personnages qui agissent dans l’ombre et dont le comportement exemplaire mérite qu’ils soient mis en lumière.
Cette série se décline en deux épisodes dont chacun reprend dans son titre comme dans son contenu l’un des deux fondements de la devise des sapeurs-pompiers, « sauver (épisode 1) ou périr (épisode 2) ».
C’est à ce signe qu’on distingue les vrais héros : ils ne se plaignent jamais. Durant quatre mois, le réalisateur a suivi le travail quotidien de huit pompiers de la 5e compagnie des sapeurs-pompiers de Paris. Derrière les fameux véhicules rouges reconnaissables au premier coup d’œil de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris se cache tout simplement la première organisation de secours à victimes et de lutte contre l’incendie de France. Confrontés à des situations souvent difficiles, parfois critiques et, quoi qu’il en soit, toujours fortes et touchantes, les pompiers sont les seuls à avoir la préparation physique et mentale ainsi que les capacités techniques pour intervenir dans n’importe quel contexte, quel que soit le danger, pour aller sauver une victime.
Tournée en immersion 24 heures sur 24 au sein de la caserne de Champerret, la série restitue l’environnement et les conditions de travail de ces pompiers militaires considérés comme le corps d’élite des pompiers français et qui ont choisi de s’engager au service de la population. Elle suit ces huit personnages en caserne, au cours de leurs multiples sorties ainsi que pendant leurs interventions sur feu.
Pour ce deuxième numéro de la collection « Ils sont » initiée et réalisée par Antoine Baldassari, la parole est donnée aux sapeurs-pompiers de Paris.
Ils font partie des quelque 200 personnes que compte la 5e compagnie des sapeurs-pompiers de Paris. Commandés par le capitaine Yann Payen, ces femmes et ces hommes interviennent dans plusieurs communes des Hauts-de-Seine et arrondissements de Paris avec un même dévouement et une même conviction, celle de venir en aide à son prochain. On parle d’hommes au service d’autres hommes ayant pour devise « sauver ou périr ». Entre 2002 et 2012, quarante-quatre sapeurs-pompiers ont perdu la vie dans l’exercice de leur métier en France.
Des héros ordinaires
« Le feu pour un pompier, c’est le cœur du métier, ce pourquoi [il] s’engage […]. Mais sur un incendie, on n’envoie pas n’importe qui dans la fumée, les flammes ou suspendu à une échelle. Le danger, faites gaffe les gars, il est au-dessus de nos têtes. Ça nous oblige à être humbles. On n’est pas des super-héros, on reste des hommes », explique le capitaine Yann Payen. Et de préciser, en commentant les images d’une de leurs interventions au cours de laquelle un sapeur-pompier a perdu la vie à Asnières, le 6 janvier 2006 : « Ce qui est arrivé là peut arriver n’importe quand. On croise toujours les doigts pour que la liste des morts au feu ne s’allonge pas. […]“Sauver ou périr”, ce n’est pas qu’un mythe ou pour faire joli. On fait tout, on s’entraîne pour que ça n’arrive pas. Mais on ne contrôle pas tout... »
Des bleus à l’âme
Au cours des quatre mois passés aux côtés de la 5e compagnie des sapeurs-pompiers de Paris, le réalisateur Antoine Baldassari a filmé ces hommes dans leur quotidien, avec pour seul objectif celui de faire découvrir aux téléspectateurs celles et ceux qui se cachent derrière l’uniforme. En civil, huit d’entre eux se sont confiés, revenant sur des interventions marquantes, images à l’appuie. Ici, l’abnégation et la solidarité ne sont pas de vains mots. Comme le précise le réalisateur : « [Ils] interviennent partout où on les appelle, sans faire de distinction sociale, religieuse ou ethnique, sans jugement moral d’aucune sorte. Un fait rare de nos jours ! [J’ai pris] alors la mesure et la valeur de ce que l’expression “service public” pouvait renfermer encore aujourd’hui. »
Marqués, tous le sont, par leurs interventions, par la détresse humaine omniprésente, par la mort qui frappe, elle aussi sans distinction. Définitivement, on ne devient pas sapeur-pompier par hasard…
Clotilde Ruel
Série documentaire en deux parties. Ecrite, proposée et réalisée par Antoine Baldassari. Produit par Presse&CO (filiale de Shine France). Avec la participation de France Télévisions.



23:00. INFRAROUGE. ILS SONT SAPEURS POMPIERS DE PARIS. INÉDIT.
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20h50 : La mort dans la peau (2004)
Depuis deux ans Jason Bourne et son amie Marie Elena Kreutz vivent incognito à Goa en Inde. Bourne tente de retrouver la mémoire de son passé.
À Berlin, Pamela Landy, chef d'unité opérationnelle de la CIA monte une transaction qui doit lui permettre d'identifier une taupe responsable du détournement plusieurs années auparavant de 20 millions de dollars.
Kirill, un agent russe agissant pour le compte d'un magnat du pétrole, impliqué dans le détournement de fonds passé, torpille l'opération, s'empare de l'argent de la transaction et laisse sur place des indices incriminant Bourne. Kirill est ensuite envoyé à Goapour éliminer Bourne et boucler ainsi l'opération d'intoxication. Repéré par Bourne, il abat Marie à sa place et laisse Jason pour mort. Ce dernier convaincu que la CIA est de nouveau sur ses traces entreprend de se venger, en revenant en Europe.
Dans le même temps, Landy enquêtant sur Bourne remonte la filière de l'opération Treadstone, programme secret de formation de tueur d'élite, auquel appartenait Bourne. Elle identifie les éléments essentiels de l'opération exposés dans la première partie de la trilogie (La Mémoire dans la peau) et établit un lien entre celle-ci, et la mort de Vladimir Neski quelques années auparavant en lien avec le détournement de fonds sur lequel elle enquête.
Bourne de son côté remonte la piste de Treadstone d'abord à Munich, où il contacte l'un des derniers membres vivant de l'opération, qui lui apprend que l'organisation a été démantelée. Il retrouve, à Berlin, Nicky Parsons, ex-responsable logistique de Treadstone à Paris, qui lui révèle l'identité du véritable père de Treadstone : Ward Abbott.
Bourne, toujours à la recherche des traces de son passé, retourne à l'hôtel Brecker ou il avait éliminé Neski et son épouse. Sur place il retrouve partiellement la mémoire sur ces évènements et échappe de justesse à une arrestation.
L'étau se resserre autour d'Abbott de plus en plus suspect aux yeux de Landy quant à son rôle exact. Il élimine son assistant qui a découvert une preuve de la machination contre Bourne. Bourne s'infiltre dans sa chambre d'hôtel et le confronte à son rôle exact dans l'affaire de détournement de fonds et l'assassinat de Neski. Avant de quitter Abbott, il lui révèle l'enregistrement de leur conversation et le laisse seul avec une arme. Abbott se suicide.
Bourne part pour Moscou. Il affronte Kirill dans une course poursuite spectaculaire, et l'élimine après avoir été blessé. Après avoir retrouvé la fille des Neski, il lui révèle que ses parents ne se sont pas suicidés comme le prétend la version officielle mais qu'il est responsable de leur exécution. Après une ellipse, qui constituera le début de La Vengeance dans la peau, Bourne se retrouve à New York et entre en contact avec Pam Landy, qui lui révèle son véritable nom. Il lui fait alors comprendre qu'il l'observe, puis quitte l'immeuble où il se trouve et se fond dans la foule.
The Bourne Supremacy. Film d'espionnage réalisé par Paul Greengrass (États Unis, Allemagne, 2004, 1h48mn). Scénario de Tony Gilroy, d'après le roman de Robert Ludlum. Musique de John Powell. Avec : Matt Damon (Jason Bourne), Franka Potente (Marie Helena Kreutz), Brian Cox (Ward Abbott), Julia Stiles (Nicky Parsons), Karl Urban (Kirill). Montage : Richard Pearson et Christopher Rouse. Coproduction : Universal Pictures, Motion Pictures THETA Produktionsgesellschaft, The Kennedy/Marshall Company, Ludlum Entertainmant, Hypnotic.
22h45 : La mémoire dans la peau (2002)
Une nuit, dans les eaux de la mer Méditerranée, non loin de Marseille, un chalutier italien repêche un homme inconscient, atteint de deux balles dans le dos. Soigné par l'un des membres du bateau, l'inconnu se remet de ses blessures, mais est totalement amnésique à la suite du choc. Le seul indice qui pourrait l'aider est une capsule implantée chirurgicalement au niveau de la hanche, munie d'un laser permettant de projeter un compte en banque d'une banque de Zurich. Lorsqu'il débarque à Zurich, il découvre des aptitudes au close combat et parle couramment l'allemand, lorsqu'il maîtrise deux policiers qui tentaient de l'arrêter, alors qu'il dormait sur un banc dans un parc fermé la nuit. Le lendemain, il se rend à la banque et trouve dans un coffre lui appartenant une importante quantité d'argent sous des devises différentes, une arme à feu et plusieurs passeports de différentes nationalités avec sa photo, dont une au nom de Jason Bourne, puis quitte les lieux et embarque dans un sac l'argent et les passeports.
Toutefois, un employé de la banque prévient un groupe de la division des activités spéciales de la CIA, Treadstone, au sujet de cette visite. Poursuivi par des policiers suisses, Bourne parvient à s'échapper et à se réfugier à l'ambassade des États-Unis, où il est accosté par des fonctionnaires venus l'arrêter, mais parvient à s'enfuir. Découvrant sur son passeport une adresse à Paris, il s'approche d'une jeune Allemande paumée, Marie Kreutz, qu'il avait entraperçue dans l'ambassade, et lui demande de l'emmener à l'adresse du passeport contre 20 000 dollars.
Pendant ce temps, au siège de la CIA, le chef de l'opération Treadstone, Conklin, révèle à son supérieur, le directeur adjoint Ward Abbott, que Bourne était chargé d'éliminer un dictateur africain, Nykwana Wombosi, mais que la mission d'assassinat avait échoué. Dans l'intention de rompre tout lien entre l'agence et Wombosi, Conklin charge plusieurs tueurs hautement qualifiés pour éliminer Bourne.
Bourne, accompagné de Marie, débarque à Paris et se rend dans l'appartement. Il apprend qu'une de ses autres identités, John Michael Kane, aurait été tué deux semaines auparavant. Mais à peine arrivés, un premier tueur débarque dans l'appartement avant d'être mis KO par Bourne après un bref combat. Ce dernier demande à Marie de fouiller son sac dans lequel elle découvre, paniquée, des avis de recherches les concernant. Mais alors que Bourne essaye de la calmer, le tueur se relève et se défenestre sans avoir donné d'informations. Peu après, le couple quitte les lieux et commence une traque fomentée par Conklin.
Conklin mobilise Nicolette Parsons, une technicienne de la logistique, dans un emplacement sécurisé de Treadstone à Paris, afin qu'elle recherche Bourne et Marie. Ce dernier veut rencontrer Wombosi, après des recherches fructueuses concernant son passé, afin d'obtenir plus d'informations, mais l'ancien dictateur est abattu par le second tueur, le « Professeur ». Après la mort de Wombosi, Jason suppose qu'il était un assassin avant son amnésie et fuit avec la jeune femme, avec qui il a entamé une relation, dans la maison du beau-frère de cette dernière, où il décide de ne plus être ce qu'il était auparavant.
Dans le QG de la CIA, Conklin piste le couple jusqu'à la maison de campagne, où est envoyé, le lendemain matin, le « Professeur », pour les tuer, mais Bourne crée une diversion et parvient à le blesser avec un fusil de chasse. Troublé par le dernier commentaire du mourant, il demande à Marie de fuir et utilise le téléphone portable du Professeur, parvenant à contacter Conklin, afin d'organiser une réunion avec lui à Paris pour l'amener sur la place publique afin qu'il puisse retrouver sa trace.
Bourne suit Conklin jusqu'à à la maison sûre de Treadstone (il demande à Nicky de détruire toute preuve et de fermer les lieux), où il s'introduit et met en joue ce dernier, qui lui annonce que Bourne avait tout planifié pour l’exécution de Wombosi, ce qui réveille des souvenirs dans sa mémoire : il avait en réalité utilisé le pseudonyme de Kane pour infiltrer l'entourage de Wombosi, mais il n'a pu se résoudre à le tuer quand l'occasion s'est présentée parce que les enfants de ce dernier étaient présents. Quand il a interrompu la mission et a essayé de fuir, il a été touché par deux balles et est tombé par-dessus bord du yacht de Wombosi dans la Méditerranée avant d'être repêché par les pêcheurs italiens.
Bourne annonce à Conklin son intention de quitter Treadstone et lui déconseille de le suivre. Il s'engage dans une fusillade avec plusieurs assassins, qu'il parvient à tous les abattre et quitte les lieux. Peu après, Conklin est assassiné par un troisième tueur, chargé initialement de la traque de Bourne, sur les ordres d'Abbott, qui explique quelque temps après les événements, que l'arrêt de l'opération est due à son ratio avantages-coûts inefficace et propose un nouveau programme, Blackbriar.
Maintenant libre, Bourne rejoint Marie à Mykonos, où elle a ouvert une boutique de location de scooters avec l'argent qu'il lui avait donné.
The Bourne Identity. Film d'espionnage réalisé par Doug Liman (États Unis, Allemagne, République Tchèque, 2002, 1h59mn). Scénario de Tony Gilroy et W. Blake Herron, d'après le roman de Robert Ludlum. Musique de John Powell. Avec : Matt Damon (Jason Bourne), Franka Potente (Marie Kreutz), Chris Cooper (Alexander Conklin), Clive Owen (le professeur), Brian Cox (Ward Abbott). Montage : Saar Klein. Coproduction : Universal Pictures, The Kennedy/Marshall Company, Hypnotic, Kalima Productions GmbH & Co, Stillking Films.
Du ciné grand spectacle, des pompiers et des grecs font deux doc épatants.
Bam. Choc aujourd'hui. 2 documentaires devraient vous attirer l'œil. Une immersion totale chez les pompiers de Paris d'abord dans Infrarouge, un édifiant constat sur les ravages de la crise en Grèce ensuite : Grèce, crise et chatiments. Enfin pour avoir encore plus d'action et de suspense, nous vous proposons 2 des excellents films avec Mister Jason Bourne : La mort dans la peau et La mémoire dans la peau.
Un programme loin d'être de tout repos !

20:45 : SOIRÉE JASON BOURNE
20:50






LE DOC CHOC DU JOUR : LA GRÈCE : CRISE ET CHÂTIMENTS
En quelques mois, le parti néo-nazi grec baptisé "Aube dorée" est devenu la troisième force politique du pays, avec dix-huit députés au Parlement. Vindicative, autoritaire et populiste, cette extrême droite a ressurgi à la faveur de la crise de 2008. Insécurité, précarité, effondrement des services publics et défiance vis-à-vis des élites ont favorisé son éveil.
Dans d'autres pays européens, des partis radicaux similaires ont suivi la même voie, tracée en partie par les conséquences des plans d'austérité excessifs. En Grèce, les mesures imposées par la "troïka" sont loin d'avoir produit le résultat escompté. Le pays est exsangue, la démocratie et la paix civile menacés. Rencontre avec une population en déroute.
Documentaire (France, 2014, 52mn), réalisé par Angelos Abazoglou. Coproduction : Cyclope Productions, Amip, avec la participation de LCP-Assemblée Nationale.





La saga "Jason Bourne", vous connaissez ? Pour bénéficier d'une petite mise à jour, HD1 vous propose ce soir de (re)voir 2 volets de la saga...





