top of page

Fantômes, prophéties et… Terre Inconnue !

Les troublantes prédictions d’un manuscrit, les fantômes à la maison… de quoi frissonner

aujourd’hui. Et une terre Inconnue, si rare… Le Pérou accueille Arthur. Ouais.

Globalement, un mardi qui fout les jetons. 

Un mystérieux manuscrit irlandais prévoit les papes depuis plus de 8 siècles… Des « esprits » habitent dans une maison et les mystères s’enchaînent… Rien de bien apaisant aujourd’hui… Mais quand même, malgré son titre, RDV en terre inconnue reste un enchantement. Ouf !

À mercredi !

Pour ce 17e épisode, c’est l’animateur Arthur qui a accepté de s’envoler les yeux bandés vers une nouvelle terre inconnue. Dans les airs, Frédéric Lopez lui annonce sa destination : la région de Cuzco, au sud du Pérou. Au coeur de la cordillère des Andes, ils partent à la rencontre d’une communauté d’Indiens quechuas. Les Quechuas sont un des peuples les plus emblématiques d’Amérique du Sud. Ils sont environ dix millions répartis sur six pays. 
Arthur et Frédéric Lopez ont rendez-vous avec des hommes et des femmes qui ont choisi de vivre dans un petit hameau isolé à près de 4 500 mètres d’altitude. 
Arthur va donc vivre auprès de Rosauro, René et leurs familles. Il va partager leur quotidien, découvrir leur mode de vie et leurs croyances. 
Mais il va surtout découvrir leur secret, leur force vitale : l’ayni, l’entraide. Une réciprocité à laquelle ils doivent leur survie. Ici, depuis toujours, les services sont rendus. Mais, depuis peu, ils commencent à se monnayer et c’est l’équilibre fragile de ce mode de vie ancestral qui est aujourd’hui menacé. Dans les montagnes, les Quechuas élèvent traditionnellement des lamas et des alpagas pour leur laine et leur viande. Ces animaux vivent en haute altitude ce qui oblige les hommes à s’établir sur des terres arides où rien ne pousse ou presque. 
Pourtant, les Quechuas sont également agriculteurs. Ils réussissent l’exploit de cultiver un véritable trésor : la pomme de terre. Plus qu’un aliment, la pomme de terre est l’emblème de la culture andine, elle symbolise la fertilité. Certaines sont même sacrées. Elles sont offertes à la Pachamama, « la terre mère », pour la remercier de ses bienfaits et implorer sa protection pour la récolte à venir. 
Au quotidien, les Quechuas vénèrent la Nature sous toutes ses formes. Pour eux, les montagnes sont des Dieux et ils n’hésitent pas à effectuer un long voyage et à gravir des sommets vertigineux pour recueillir la glace sacrée qui bénira leur troupeau et leur terre.

 

Interview de Frédéric Lopez :

 

Pourquoi Arthur ?
RDVTI, c’est d’abord un documentaire sur un peuple fier de son mode de vie et qui a envie de le partager. Ensuite, un invité prête sa notoriété pour mettre en lumière sur ce peuple autochtone, pour le révéler à l’autre bout du monde. Arthur est l’invité parfait car je l’emmène dans un monde à l’opposé du sien. Il n’a jamais voyagé dans ces conditions. Il nous explique d’ailleurs qu’il est hypocondriaque et phobique. Il est à fond dans notre mode de vie occidental. Accro au portable, aux mails, il vit dans une tour d’ivoire, selon sa propre formule. À côté de ce monde de compétition, il rencontre un peuple dont le système de fonctionnement est basé sur la réciprocité, un monde sans argent. Arthur étant très spontané, ses réactions mettent en exergue les qualités des Quechuas.

Comment a–t-il vécu ce voyage ?
Tout au long de ce voyage, Arthur révèle sa sensibilité et sa vulnérabilité. Quand un Quechua déclare : « Il y a des gens bizarres en ville : on a l’impression qu’ils courent tous après l’argent », Arthur répond : « J’ai l’impression que tu parles de moi. » C’est une manière très honnête de dire les choses. Lorsqu’il affirme : « Eux ont un avantage sur moi : ils savent qu’ils sont vivants,ou bien encore, lors du départ, au début, j’avais de la pitié, maintenant j’ai de l’admiration. » On constate que quelque chose en lui a changé.

Quels sont les moments qui vous ont le plus touché ?
J’ai été très ému par Rosauro, lorsqu’il nous a raconté qu’il a été vendu à l’âge de 10 ans. Il a pardonné, bien que le pardon soit quelque chose d’incroyablement compliqué. Imaginer que l’on a gagné la confiance des Quechuas au point qu’ils nous confient des choses aussi personnelles, intimes, me bouleverse.
Leur joie quand ils ont recueilli la glace dans la montagne sacrée m’a également touché. Leurs croyances me plaisent parce qu’elles ont à voir avec le respect de la terre. Globalement, je suis toujours très sensible à la bienveillance de nos hôtes. J’adore quand ils nous taquinent, rient de nos réflexes de citadins d’un autre monde.

La solidarité, c’est le maître mot de la communauté quechua ?
À 4 500 mètres, il y a une solidarité qui n’existe pas ailleurs. Rosauro l’explique : « Ici, on ne peut pas vivre seuls. On compte les uns sur les autres. » Malgré ces conditions austères, une nourriture constituée de pommes de terre à tous les repas, les Quechuas rient tout le temps.
À chaque nouveau RDVTI, nous constatons que les gens au bout du monde rient plus que nous. En fait, ils nous parlent de nous ! Ils ne connaissent pas la solitude, sont ensemble tout le temps, pour récolter, construire, manger... Il y a un sentiment d’appartenance très fort. Nous, nous sommes seuls, dans la compétition et la comparaison permanentes. Notre monde crée de l’anxiété, du stress...

Cette société traditionnelle risque pourtant de disparaître...
L’ayni des Quechuas est un principe de réciprocité peu à peu remis en question. Certains sont allés travailler à la ville et dorénavant quand on leur demande un service ils demandent de l’argent. Rosauro le dit : « J’ai l’impression que l’argent est en train d’enrayer la solidarité. » Il nous parle de notre société. Leur société à eux, c’était notre société avant. Le monde en crise dans lequel nous vivons se propage et fait disparaître les mondes traditionnels qui ont permis la survie de l’être humain dans des conditions extrêmes et dans lesquels il y a une vraie joie de vivre, des gens positifs.

 

Propos recueillis par Françoise Payen

 

 

Documentaire réalisé par Pierre Stine (France, 2014, 1h40mn). Scénario de Frédéric Lopez et Franck Desplanques, avec la collaboration de Pierre Stine. Produit par Adenium TV France. Rédacteur en chef Franck Desplanques. Journalistes Nathalie Maigret et Gaëlle Giraudo.

Saint Malachie, obscur religieux Irlandais du 12ème siècle aurait écrit un texte connu sous le nom de « Prophétie des Papes ». Conservé secrètement à la bibliothèque de Lyon, ce manuscrit semble prédire depuis 900ans, l’ensemble des Papes, avec une précision particulièrement troublante. Autre élément déroutant, le Vatican lui-même ne dément pas s’en inspirer dans ses conclaves. Alors que penser de ce texte qui annonce le Pape François comme le dernier avant la destruction de Rome et le Jugement Dernier ?

Enquête inquiétante en haut lieu de l’Eglise... 

 

Documentaire réalisé par François Barré (France, 2014, 1h19mn). Rédacteur en chef : Feryal Larabi. Produit par FBI Productions et System TV, avec la participation de RMC Découverte. 

Île de Jersey, 1945. La seconde Guerre Mondiale est terminée, mais le mari de Grace n’est pas rentré du front...

 

Dans un manoir Victorien reculé, elle élève seule ses enfants, selon des principes religieux très stricts et contraignants. De plus, ses enfants souffrent d’un mal étrange : ils ne peuvent être exposés directement à la lumière du jour. Pour cette raison, les trois domestiques qui rejoignent la famille apprennent que la maison doit toujours rester dans une semi-obscurité, aucune porte ne doit être ouverte si la précédente n’a pas été refermée. Mais les ordres de Grace vont bientôt être défiés par des intrus... 

 

 

The Others. Film d'horreur réalisé par Alejandro Amenábar (Espagne, France, États-Unis, 2001, 1h41mn). Scénario : Alejandro Amenábar, inspiré en partie du roman Le Tour d'écrou d'Henry James. Photographie : Javier Aguirresrobe. Avec Nicole Kidman (Grace Stewart), Fionnula Flanagan (Bertha Mills), Christopher Eccleston (Charles Stewart), Alakina Mann (Anne Stewart), James Bentley (Nicolas Stewart). Montage : Nacho Ruiz Capillas. Décors : Benjamín Fernández. Costumes : Sonia Grande. Produit par Cruise / Wagner Production, La Producciones del Escorpión S.L. et Sociedad General de Cine.

bottom of page