marlon, nana, stéphane
vanessa, matthieu…
bonne année !
M & Vanessa Paradis parlent, Nana dialogue avec Stéphane,
Marlon est décrypté et joue le premier symbole sexuel affirmé…
L’année débute sur les chapeaux de roue !
Paris 1910. Une étrange créature terrifie la capitale. Emile et Raoul, deux hommes que tout oppose et que rien ne prédispose à l'aventure, se retrouvent propulsés dans la chasse au Monstre. Une épopée virevoltante qui les conduira à se découvrir eux-mêmes, trouver l'amour et faire voler en éclats les apparences. Car le Monstre est-il celui que l'on croit ?
Un film d'animation tout en image de synthèse et en 3D. Les voix de M et de Vanessa Paradis envoûtent dans ce joli conte. À voir.
Film d'animation réalisé par Bibo Bergeron (France, 2011, 1h35mn) – Scénario : Bibo Bergeron et Stéphane Kazandjian – Musique : Matthieu Chédid et Patrice Renson – Décors : François Moret – Avec : Vanessa Paradis (Lucille), -M- (Francœur), Gad Elmaleh (Raoul), Sébastien Desjours (Émile Petit), Ludivine Sagnier (Maud), Brino Salomone (Albert), Julie Ferrier (Carlotta), François Cluzet (Victor Maynot) – Production : Biboo Films, EuropaCorp, uFilm, France 3 Cinéma.
Hop. On attaque doucement. Faut se remettre du réveillon…
Pour attaquer de jeudi, un bon film d’animation en 3D et en images de synthèse français, avec les voix envoûtantes de Matthieu Chédid et de Vanessa Paradis avec un Paris inondé en toile de fond…
Ensuite, un doc, ou plutôt une rencontre… Stéphane Bern décrit le parcours vraiment incroyable d’une artiste « que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître ». Nana, l’amie de Maria Callas le reçoit.
Enfin, une soirée complète avec le grand Marlon. On va le découvrir via un reportage hyper documenté, puis l’admirer dans le premier vrai rôle de symbole sexuel affirmé au cinéma…
Bref, l’année débute sur les chapeaux de roue… À notre tour de vous souhaiter le meilleur : santé, prospérité et bonheurs télévisés !
À demain pour la sélection du week-end !





Avec sa présence irradiante et son phrasé unique, Marlon Brando a marqué le cinéma d’une empreinte indélébile. Philippe Kohly explore les multiples facettes de ce génie torturé, disparu il y a dix ans, dans un passionnant portrait intime.
Débarqué à New York à l’âge de 19 ans, le petit paysan du Nebraska, dyslexique et solitaire, se forme à la méthode Stanislavski, basée sur la vérité des émotions. Sa présence chargée d’électricité et sa beauté animale suscitent immédiatement l’engouement. En quatre ans, d’Un tramway nommé désir (1951) à la comédie musicale Blanches colombes et vilains messieurs (1955) en passant par Sur les quais (qui lui vaut l’Oscar du meilleur acteur), Marlon Brando bouscule les codes de l’Amérique puritaine, en se forgeant une image de sex-symbol au tempérament rebelle. Une gloire absolue qu’il s’emploiera à saboter dans les décennies suivantes par un lent suicide artistique, néanmoins ponctué de sublimes résurrections (Le parrain, Le dernier tango à Paris, Apocalypse now). De son enfance dévastée à sa vieillesse recluse, Philippe Kohly plonge dans les méandres d’une existence chaotique.
Documentaire de Philippe Kohly (France, 2013, 1h30mn) – Coproduction : ARTE France, Roche Productions

Blanche part vivre chez sa sœur et son beau-frère, ouvrier sensuel au tempérament sanguin. Un film incandescent et dérangeant, qui propulsa marlon Brando au rang de superstar hollywoodienne.
Héritière ruinée, Blanche s’installe chez sa sœur Stella et son beau-frère Stanley Kowalski dans un quartier populaire de La Nouvelle-Orléans. Maniérée et capricieuse, Blanche entre bientôt en conflit avec Stanley, ouvrier viril, impulsif, et parfois violent, qui vit au rythme de ses passions – le poker, le bowling et les femmes. Déchirée entre son désir pour lui et sa répulsion pour ses manières de rustre, Blanche, dont le masque se fissure peu à peu, se révèle : femme hantée par son passé, paranoïaque et mythomane.
AUX CONFINS DE LA FOLIE
Adaptation de la pièce de théâtre éponyme de Tennessee Williams, qui connut un grand succès et remporta le prix Pulitzer en 1948, ce film multi-oscarisé d’Elia Kazan entra immédiatement dans la légende du cinéma américain. Âgé de 27 ans, Marlon Brando deviendra, du jour au lendemain, une superstar hollywoodienne. Avec son jeu intensément sauvage, son torse glabre et musclé, exhibé ou moulé dans un tee-shirt, Brando s’imposera comme l’icône américaine de l’érotisme masculin. Un tramway nommé désir offrira aussi à Vivien Leigh son dernier grand rôle, après celui de Scarlett O’Hara dans Autant en emporte le vent. Pour l’actrice britannique, interpréter Blanche, cette femme dominée par ses névroses, dépassait la fiction : elle souffrait, “dans la vraie vie”, de troubles bipolaires. Sa prestation n’en est que plus bouleversante... Par la puissance de son jeu, le duo Brando/Leigh instille une ambiance étouffante qui nous transporte jusqu’aux confins de la folie et du désir. L’ensemble est décuplépar la musique angoissante d’Alex North et la sublime mise en scène d’Elia Kazan, qui reconstitue la moiteur de La Nouvelle-Orléans populaire.
> Quatre oscars (dont celui de la meilleure actrice pour Vivien leigh), 1952
(A streetcar named desire) - Film d’Elia Kazan (États-Unis, 1951, 2h, noir et blanc) - Scénario : Tennessee Williams, Oscar Saul - Avec : Marlon Brando (Stanley), Vivien Leigh (Blanche), Kim Hunter (Stella), Karl Malden (Mitch), Rudy Bond (Steve), Nick Dennis (Pablo), Peg Hillias (Eunice) - Image : Harry Stradling - Musique : Alex North - Production :
Charles K. Feldman Group, Warner Bros

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Stéphane Bern rend hommage à Nana Mouskouri, star internationale mais jamais diva, dans un documentaire qui essaie de comprendre comment la musique et la chanson l’ont guidée sur la voie de ses rêves, comment tant de fans à travers le monde se sont appropriés ses chansons et pourquoi elle est devenue cette figure iconique mais toujours proche du public. Dans ce documentaire, Nana Mouskouri se livre sans fard, abordant les sujets les plus intimes et ses blessures secrètes.
A 80 ans et 60 ans de carrière, la star internationale Nana Mouskouriremonte sur scène et s’offre une tournée mondiale, elle n’a pas supporté la retraite qu’elle s’était imposée. Avec 450 millions de disques vendus comment pouvait-elle s’arrêter de chanter, alors que sa voix inimitable, lui a ouvert les portes du monde et lui a permis de vaincre sa timidité maladive qu’elle a longtemps cachée derrière ses grandes lunettes carrées ? Née en Grèce pendant le drame de la seconde guerre mondiale, Nana Mouskouri a suivi les conseils de son mentor et amie Maria Callas, « il vaut mieux que tu sois la meilleure chanteuse de variété qu’une bonne chanteuse d’opéra ». Elle est ainsi devenue l’instrument de deux des plus grands artistes grecs, le compositeur Manos Hadjidakis et le poète Nikos Gatsos, qui lui ont écrit les plus belles chansons de son répertoire. Par la suite, son talent reconnu dans les concours européens fera d’elle une chanteuse authentiquement populaire d’Athènes à Paris, de Munich à Londres, sans oublier Rome et Madrid. La voici star internationale dont le swing suscite l’admiration des plus grands avec qui elle enregistre des albums : Harry Belafonte, Quincy Jones, Bob Dylan, Leonard Cohen, Joan Baez, Elton John, Charles Aznavour, Serge Lama ou Julio Iglesias et l’inoubliable Michel Legrand avec qui elle chante « I will wait for you » ou « Quand on s’aime »…
De nombreux intervenants sont invités dans ce documentaire pour saluer la carrière de Nana Mouskouri : Charles Aznavour, NikosAliagas, Quincy Jones, Michel Drucker, Michel Legrand, Jean-Paul Gaultier, Serge Lama, Pascal Nègre ainsi que des personnalités grecques et des paroliers français.
Documentaire. Produit par Morgane Productions. Réalisé par Stéphane Bern et Gérard Pont. Présenté par Stéphane Bern.

