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Quoi de commun entre Erik Orsenna, Christine Albanel, Henri Guaino ? Peu de choses, mais ils ont tous été dans l’ombre du Président de la République pour transformer en mots les desseins ou l’ambition, les combats et les défaites du locataire de l’Elysée…

 

Avec derrière ces mots, la solitude du pouvoir, le poids de l’Histoire et la mise en scène du verbe présidentiel. Comment travaillent ces plumes de l’ombre ? Où finit le travail de rédacteur et quand commence celui de conseiller ?

 

Hommes de lettres, de pouvoir ou de communication, ils témoignent et racontent anecdotes, coulisses et petites histoires des grands discours qui ont fait la grande Histoire.

 

 

Documentaire inédit réalisé par Bertrand Belais (France, 2014). Coproduction LCP - Assemblée Nationale / INA. 52mn.

 

20:30. DOCUMENT. PLUMES DE PRÉSIDENTS

Légende vivante de la police française, le commissaire Pierre Niémans se rend dans la ville universitaire de Guernon, afin d'enquêter sur le meurtre du bibliothécaire de la faculté locale. Le corps de ce dernier a été retrouvé dans la montagne, suspendu dans le vide et sauvagement mutilé… Dans la petite ville de Sarzac, à environ 200 km de Guernon, le jeune lieutenant Max Kerkérian enquête quant à lui sur la profanation de la tombe d'une certaine Judith Hérault, décédée dans un accident de la circulation en 1982, à l'âge de 10 ans… À Guernon, Niémans découvre un second cadavre, qui porte les mêmes traces de mutilation que la première victime. Il n'est autre que le suspect recherché par Kerkérian.

 

Certes, il ne s'agit pas du meilleur film de Mathieu Kassovitz, certes, comme souvent le livre est "mieux" mais c'est tellement subjectif. Le bonheur de voir un vrai thriller français s'aventurer sur un terrain soit disant réservé aux productions américaines, le bon jeu de Vincent Cassel, la photo effacent tout ce qui pourrait déranger. Jean-Christophe Grangé, auteur du livre éponyme, peut souffler. Du bon cinéma.

 

Film de Mathieu Kassovitz (France, 2000, 1h45mn). Scénario : Mathieu Kassovitz, d’après le roman de Jean-Christophe Grangé – Avec : Jean Reno (Pierre Niemans), Vincent Cassel (Max Kerkerian), Nadia Farès (Fanny Ferreira / Judith Hérault), Dominique Sanda (Sœur Andrée), Karim Belkhadra (Capitaine Dahmane), Jean-Pierre Cassel (Dr Bernard Chernezé) – Photographie : Thierry Arbogast – Montage : Maryline Monthieux – Musique : Bruno Coulais – Production : StudioCanal, Gaumont, TF1 Films Production. 

Un adolescent mal dans sa peau doit surveiller une jeune effrontée pour le compte de la camorra. Le dialogue s’installe...

 

Salvatore, garçon replet et timide, est arraché à son travail de vendeur ambulant pour surveiller Veronica, jeune fille rebelle prise en otage par le caïd du quartier, membre de la mafia napolitaine. Tout oppose ces deux adolescents : l’une est symbole d’insolence et de subversion, l’autre ne dégage que fatalisme et soumission. Il ne sait rien de ce qu’elle a fait, elle ne sait rien de ce qu’on lui fera : il ne leur reste plus qu’à attendre d’être fixés sur leur sort. Le théâtre de cette cohabitation forcée est une bâtisse à l’abandon, cernée d’herbes folles, avec, au bout, une grille cadenassée.

 

Drôle d’endroit pour une rencontre
 

Huis clos sensible et juste, L'Intervallo est essentiellement constitué d’un long dialogue. Écrit à la même époque que Gomorra de Matteo Garrone, alors que les rues des quartiers camorristes de Naples étaient à feu et à sang, il s’en révèle le contrepoint saisissant, laissant la violence hors champ. Le téléfilm représente un nouveau terrain d’exploration pour Leonardo Di Costanzo puisqu’il s’agit de sa première fiction, le réalisateur s’étant illustré jusqu’alors par son travail documentaire (Un cas d’école, Les marins de l’Odessa). 

 

Téléfilm de Leonardo Di Costanzo (Italie/Suisse/ Allemagne, 2012, 1h19mn, VOSTF) – Scénario : Maurizio Braucci, Mariangela Barbanente, Leonardo Di Costanzo – Avec : Francesca Riso (Veronica), Alessio Gallo (Salvatore), Carmine Paternoster (Bernardino), Salvatore Ruocco (Mimmo), Antonio Buil (le père de Salvatore), Jean Yves Morard (le Slave) – Image : Luca Bigazzi – Son : Christophe Giovannoni – Musique : Marco Cappelli – Montage : Carlotta Cristiani – Coproduction : Tempesta, Amka Films Productions, Rai Cinema, RSI/SRG SSR, ZDF/Das kleine Fernsehspiel, ARTE 

Derrière les grands discours, un huis clos sensible et juste, ou une bibliothécaire mutilée ? Les trois ? Han...

 

On a toujours envie d'être éclectique dans la sélection quotidienne alatele.fr... Bon. Faut avouer, aujourd'hui, on est servis !! Enfilez votre tutu, chaussez vos pointes, et préparez vous à (plusieurs) grand écarts... On attaque avec un excellent doc. Derrière les mots de grands discours qui font parfois la grande histoire. Plumes de présidents. Puis un polar superbement réalisé sur une bibliothécaire mutilée... Les rivières pourpres. Enfin, pour se "dégourdir les jambes", direction un huis clos imrobable entre un ado mal dans sa peau et une jeune effrontée... L'Intervallo

 

Attachez vos ceintures, ça démare !

20:45. FILM. LES RIVIÈRES POURPRES

22:40. L'INTERVALLO. TÉLÉFILM.

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